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ARAI, comique masculin traditionnel du Japon (Houkan/Taikomochi)

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Avènement du Taikomochi et ses origines historiques

(C) Divertissements de la Geisha et prospérité du Taikomochi
Période Edo (1603 ~ 1868)

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Après la suppression avec succès d’une série de guerres civiles après la mort d’Hideyoshi, on vit Tokugawa Ieyasu (1542 ~ 1616) unifier la pays à la tête d’une classe militaire (samourai ou bushi), établissant en 1603 un gouvernement militaire, le Shogounat de Tokugawa dans la ville d’Edo (actuellement Tokyo). Ce gouvernement arriva à se maintenir jusqu’en 1867, avec le centre politique de la nation déplacé de Kamigata (maintenant la région de Kyoto ~ Osaka) à Edo. Cependant la culture de la nation restait centrée autour d’Heiankyo (signifiant littéralement "Capitale de la Paix et de la Tranquillité") (maintenant Kyoto), choisie en tant que capitale en 794 par l’Empereur Kammu, le 50ème souverain du Japon. Et, depuis cette époque, chaque empereur qui a suivi ainsi que la noblesse ont résidé dans la région de Kyoto.

En 1603, Izumo-no-Okuni, prétendit être un sanctuaire d’Izumo Shrine (sanctuaire Shinto situé dans la Préfecture de Shimane et datant du VIIIème siècle), laissant entendre que ses indications venaient de "Nembutsu Odori" (récitant le nom de Bouddha tout en dansant) de la "Secte JI bouddhique du Pays de la Pureté", qui présenta un spectacle inhabituel et tapageur dans la rue Shijo-Gawara de Kyoto. Ce spectacle fut considéré comme étant le prototype du théâtre Kabuki actuel. Entre-temps, les Otogishus et Hanashishus, qui étaient employés par les daimyos (seigneurs féodaux) en tant que leurs suivants, subirent un changement dans leurs fonctions pendant cette période de grande tranquillité. De conseillers, ils devinrent des sortes de comiques, ceci les contraignant à effectuer leurs activités à Kyoto pour y rassembler des informations, de manière à amuser et divertir leurs maîtres. Certains Otogishu ou Hanashishu retournèrent à la vie civile, trouvant du travail dans les quartiers de plaisirs, en même temps qu’avec des "Yujo" (courtisanes d’une éducation élevée, d’une grande culture et parfaitement versées dans la culture et les arts). Elles tenaient compagnie à de riches marchands ou d’opulents invités et y introduisirent une collection de plus 1000 histoires comiques brèves compilées sous le titre de "Seisuisho" par Anrakuan Sakuden (1554 ~ 1642), le 55e chef religieux du Temple Seiganji, dont on prétend qu’il fut à l’origine du Rakugo (conteur d’histoires comiques) ou Taikomochi.

Au début de l’ère Edo (1603~1868), les quartiers de plaisirs virent l’introduction du shamisen (instrument musical à trois cordes traditionnel), ce qui entraîna certaines Yujos à devenir Geishas (appelées réellement à cette époque "femme" Geisha pour les distinguer des Taikomochi (Houkan) qui eux, étaient appelés Geishas. A présent, le Taikomochi est spécifié en tant que Geisha "homme".)

Edo (maintenant Tokyo), n’était seulement qu’un petit village jusqu’à ce qu’il fut choisi comme siège du Shogounat de Tokugawa (1603~1867). Cela nécessita de le reconstruire en tant que centre de l’administration militaire, avec de nombreuses résidences pour les daimyos (seigneurs féodaux) locaux. Plusieurs travailleurs de toute la nation s’y rassemblèrent pour sa reconstruction. Cela, à son tour, créa une demande augmentée de Yujos et de Taikomochis pour distraire ces travailleurs. Entre-temps, nombreux furent les marchands qui apparurent, gagnant de grands profits dans leurs affaires, dans cette ville se développant rapidement en tant que cité devant jouer un rôle dominant dans le pays. Ces marchands se divertissaient eux-mêmes avec des Yujos et des Taikomochis en dépensant l’argent de manière prodigue. Parmi eux se trouvait Kinokuniya Bunzaemon, un riche marchand de bois de construction, légendaire pour ses amusements extraordinaires. L’ensemble de ces préparatifs pour de tels divertissements étaient présumément organisés et exécutés par les Taikomochis, en tant qu’une sorte de machinistes pour la direction de tels amusements. Ce qui faisait qu’à cette époque ils étaient considérés en quelque sorte comme "Mukan-no-Tayu" (intendant des seigneurs, sans charge ni titre), ce qui serait actuellement l’équivalent d’un directeur de promotion des ventes d’une compagnie, car aux Yujos et aux artistes de divertissements, d’un rang élevé à cette époque, étaient octroyés le titre de "Tayu" (cinquième rang à la cour).

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