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ARAI, comique masculin traditionnel du Japon (Houkan/Taikomochi)

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Avènement du Taikomochi et ses origines historiques

(D) Déclin du Taikomochi après la période Meiji (1867 ~ 1912)

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Dans la période de transition des derniers jours du Shogounat de Tokugawa (1603 ~ 1867), adoptant une politique d’isolement national vis-à-vis du reste du monde, à la Restauration de Meiji avec l’introduction de la civilisation occidentale, le régime politique qui était militaire passa à un régime civil. Les Taikomochis jouirent d’une popularité florissante, leur nombre atteignant des sommets allant de 500 à 600. Par la suite, leur nombre déclina peu à peu, particulièrement après la fin de la deuxième guerre mondiale avec la reddition du Japon, sous les autorités de l’occupation qui ordonnèrent en 1946 l’abolition des maisons de prostitution autorisées. Ceci fut suivi par la promulgation d’une loi de prévention de la prostitution en 1958, contraignant la prostitution autorisée à être complètement abolie en interdisant les Yujos et les maisons de prostitution. Cela, à son tour, affecta la culture de divertissement traditionnel des Geishas, les mettant plus ou moins à l’écart, bien qu’en fait, la situation économique de l’époque ne permettait à personne de profiter de tels amusements.

Après la guerre, le Japon subit diverses autres réformes comprenant, entre autres, une réforme sur les impôts, ce qui entraîna la disparition des personnes fortunées, préparant le terrain pour une expansion économique de la nation dans les années 60. Expansion où les conditions de vie de la majorité des gens commençèrent à s’améliorer. La plupart appartenaient à la classe moyenne et ceci permit de créer une société où chacun avait un droit d’accès égal aux amusements. Vers 1977, il y eu un boom pour le karaoke (loisir populaire qui consiste à chanter en étant accompagné par une bande de musique préenregistrée de la chanson originale). Ceci provoqua une diminution dramatique dans la demande de geishas lors de banquets, ayant pour résultat leur remplacement par leur contre-partie contemporaine appelée "companions" (jeunes femmes habillées dans le style occidental, et non en kimono, divertissant les invités en bavardant avec eux sur le ton de la conversation tout en leur servant du sake.) La même chose advint aussi aux Taikomochi dont le nombre, par la suite, se réduisit seulement à cinq (5) (quatre à Tokyo et moi-même à Kyoto), en tant qu’artistes précieux étant capables de s’occuper de la culture traditionnelle de divertissements des geishas pour la transmettre aux générations suivantes. En tant que faisant partie d’un de ces cinq Taikomochi, je réside principalement à proximité de Kyoto, où prit naissance la culture japonaise, et je me suis déterminé à poursuivre la tradition de l’Otogishu ou de l’Hanashishu pour pouvoir transmettre à mes clients la culture et l’histoire du Japon par l’intermédiaire de mes histoires érotiques, mais dont la manière de raconter et l’art d’exécution se fait toujours d’une manière élégante et raffinée.

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